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LES PLUMES D'ANGES

LES PLUMES D'ANGES
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16 janvier 2018

SANS ARMURE NI MUR

JusticeVerite3

SANS ARMURE NI MUR

Le jour où je l’ai rencontrée, en un regard , elle m’a touché.

Mot après mot, elle a su m’enlever cette armure en acier que j’avais mis si longtemps à forger. Elle est venue me chercher derrière ces murs que j’avais placés, et que je m’interdisais de franchir, car trop souvent, j’avais été blessé.

J’avais renoncé à me battre et je préférais rester dans cet espace clos, mais en sécurité.

Peu à peu, elle a su me donner confiance, elle m’a appris à me libérer.

Depuis longtemps, je m’interdisais de laisser parler mon cœur, je ne le laissais s’exprimer qu’à de rares moments. Et là, sans même s’en rendre compte, je suis sorti de ma grotte, j’ai commencé à lui avouer ce que j’étais. Je lui ai montré toutes les facettes qu’il y avait en moi. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi libre de parler. Tous les sentiments se sont mêlés et je me suis vite retrouvé dans l’incapacité de les garder pour moi.

J’aurais aimé pouvoir le hurler sur les toits. Bien-sûr je craignais qu’elle ait peur, mais j’avais encore plus peur qu’elle ne me croit pas. Alors j’ai ajouté aux mots les actes, plutôt que de parler, je lui ai montré de quoi j’étais capable. Je savais que les gestes seraient plus parlants que tous les textes et les discours que je pouvais tenir.

Puis, est venu le temps où c’était à moi de l’aider à se libérer, je lui avais donné ma confiance, et il fallait qu’elle m’accorde la sienne. J’ai tenté d'apporter des solutions à tous ses problèmes, travail, maison, amis etc… mais là , les difficultés ont commencées. J’avais beau lui offrir toutes les solutions possibles, je ne pouvais pas prendre les décisions à sa place.

Celle qui m’avait libéré de la prison dans laquelle je m’étais enfermé, refusait de sortir de la sienne, malgré les clefs que je lui tendais. Ce dont elle ne se rendait pas compte c’est, que plus elle s’enfermait, plus elle m’enfermait, moi aussi, avec elle. J’avais connu pendant trop longtemps l’isolement volontaire et j’étais trop libre maintenant pour accepter une amitié, elle avait libéré un monstre fou d’amour, qui, sous aucun prétexte, ne voulait se retrouver derrière les barreaux d’une amitié.

Alors j’ai brisé mes chaînes, comme pour l’inspirer par mon exemple, et pour lui montrer une ultime fois que j’avais du courage.

Je ne sais ce que l’avenir nous réserve. Mais, comme a dit si justement Nelson Mandela : « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »

Aujourd’hui j’ai appris à me libérer, à me montrer nu et cru, sans armure ou mur pour me protéger. Je suis assez fort pour encaisser et me relever, je n’ai plus besoin de me cacher, je suis ce que je suis, je suis comme je suis, avec mes peurs et mes faiblesses, mais avec mes forces et mon courage. Je n’ai plus peur de me montrer au grand jour et de mettre mon cœur à nu, car il est vaillant, et quoi qu’il arrive, il se relèvera. Aujourd’hui je fais enfin face à mes sentiments.

 

Laurent Nagel 6/1/2014

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9 janvier 2018

APPARITION

Portrait_of_Stéphane_Mallarmé_(Manet)

APPARITION

 

 

 

La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.

 

Stéphane Mallarmé

portrait de l'auteur par Edouard Manet 

texte magique et léger comme la plume d'anges, que je dédie à toux ceux qui écriront dans ce blog, peut être aussi, un peu à ceux qui ne feront que le lire

ELM

4 janvier 2018

FEMMES de Laurent Nagel

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FEMMES

 

 

J’ai toujours aimé les femmes, leur courage, la douceur dans leurs mots comme celle de leur peau, leur sensibilité, qui parfois, laisse paraître une éphémère fragilité. Elles m’ont toujours touché au plus profond mais elles m’ont aussi apporté leurs forces, et m’ont donné le courage de me dépasser, d’aller au-delà de ce que je pensais pouvoir faire. Elles m’ont donné le pouvoir de rêver plus grand, plus beau, plus loin.

Elles m’ont appris à aimer et m’ont permis de révéler cette sensibilité enfouie au fond de moi, sous cette carapace d’images truquées, d’homme dur et hermétique, sans attaches, sans peurs.

J’ai tenté maintes fois de les garder loin de moi, de ne pas tomber sous leur charme. Je n’y suis jamais parvenu.

Chaque fois que j’ai cru m’en être enfin libéré, leurs regards venaient briser ces barrières que j’avais mis tant de temps à construire.

Alors tout recommence ! En un regard, elles me mettent à nu, elles lisent chacune de mes pensées et me poussent à en créer d’autres encore plus fortes qui, une fois révélées, m’enlèvent tout espoir de retraite, je n’ai à ce moment plus qu’un seul choix, me battre ! Aller de l’avant et leur offrir mon cœur, mon âme, et tout ce que je possède.

Leurs mains posées sur les blessures qu’une autre a causé, m’apaisent, leurs mots me reconstruisent doucement, me redonnent envie de croire à un avenir ensoleillé qu’aucun nuage ne saurait venir cacher.

A ce moment-là j’enfile une armure qu’aucune lance ne saurait briser.

Seuls leurs mots pourraient me mettre à genoux.  Des genoux qui ont trop souvent touché terre, mais qui se sont toujours relevés avec ou sans elles !

J’ai appris au fil des chutes que le plus important n’est pas la victoire, mais le combat

Alors oui j’aime les femmes, même dans mes douleurs. Et je ne cesserais jamais de les aimer.

 Laurent Nagel

jeudi 4 janvier 2018

21 décembre 2017

LES PLUMES D'ANGES

 

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BONJOUR à mes plumes d'anges, pensées virevoltantes au-delà de la nuit, présentes, collantes, belles et parfois sournoises.

Bonjour mes pensées.

Arriverais je à vous assouvir, à libérer le passage et vivre au grand jour avec vous ?

Ecrire à soi et avec visibilité pour autrui, c'est excitant et douloureux.

Bonjour mes pensées!

vous allez avoir votre place sur ce papier singulier, juste pour moi, pour vous voir et vous lire et relire pour ne plus jamais rien oublier. Pour laisser cet orifice spirituel ouvert en permanence pour moi, pour vous, pour les imaginaires curieux et exister au delà de ma bouche.

bonjour mes pensées

ne plus laisser se fermer le flot de couleurs, de chaleurs, de forces

Etre ailleurs que dans ma tête

à vous mes pensées !

3 janvier 2017

Les messages du premier de l'An

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Les messages du Premier de l'An,

L'Espérance humaine a besoin de dates, de repères, d'un temps pour se dire des choses douces et sucrées. Sans lendemain.

L'Espérance fait vivre le quotidien pour un jour meilleur où tous les tracas seront abolis par décision politique voire dictatoriale.

L'homme n'est plus assez grand pour espèrer tout seul ,il a besoin d'une fessée , d'une secousse, d'un cadre, d'une loi, voire d'un décret.

Mais l'Espérance n'est dans aucun programme présidentiel ou partisan.

Que lui reste t'il à cet homme de 2017 ? Même pas Dieu.

L'homme a déjà inventé Dieu, sous toutes les formes possibles. par pitié n'en inventons plus d'autres! Dieu n'est pas tout seul pour guider le Monde, ils sont plusieurs depuis longtemps, forcément les Dieux ne sont pas d'accord, pas de véritable patron, le plus violent , le plus barbare a un instant le pouvoir! Les pseudo-gentils reprennent le terrain jusqu'à l'arrivée du prochain tyran.

Finalement il reste à l'Homme et surtout à la femme, pardon à la Femme de faire preuve d'Humanité dans un périmétre trés restreint : un cercle bien net d'un mêtre de circonférence juste autour de sa taille.

Etre maitresse des relations, des idées, des valeurs, des actes bienveillants vis à vis à vis des autres un mêtre autour de soi n'est pas héroïque mais normal.

Cette ambition d'additionner nos mêtres autour de nous, attention nos mêtres bienveillants bien sûr, devrait se partager en toute modestie.

Et s'il nous restait comme preuve d'humanité pour suppléer Dieu que la Modestie d'aimer son prochain pour ce qu'il est, en acceptant sa différence et son état d'être unique et original!

On peut toujours rêver

à l'année prochaine

 

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16 novembre 2015

UNE INCROYABLE SOIF DE VIVRE

 

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Une incroyable soif de vivre

oui, mais au ralenti, dans le souffle du vent frais du matin , juste quand le corps endormi s'étire et que l'on ressent l'infini élasticité de ce qui est SOI!

Je suis, dois je me répéter sans cesse. Ma vie au service des autres a fait que je ne me suis pas longtemps posé cette question, je suis ou je ne suis pas!

Oui, je suis, car j'ai fait ses pas vers eux, j'ai tendu la main, j'ai tendu la voix. Vers ceux qui sont fermés, les yeux ouverts. Ils n'avaient pas des tâches de sang, mais des boursouflures à l'âme de toutes les tailles, pour certains l'âme s'était tellement cachés qu'ils pensaient ne plus en avoir.

Ce qui était beau c'était avec eux de soulever le voile de l'enfermement, bouger des pierres aussi lourdes scelées depuis des années et finalement d'un revers de découverte léger comme l'air, ils ont vu "ce qui n'allait pas" par eux-même. Et là je me dis que j'ai fait un métier utile mais surtout merveilleux! ne pouvoir jamais leur dire qu'on les aime, mais transformer cet amour de l'autre qui fait confiance en technique professionnelle au fil de l'apprentissage et de l'expérience.

Pourquoi ne peut'on leur dire qu'on les aime, simplement parce qu'il y en aurait beaucoup à aimer et donc à accompagner et là on se trouve bien seul. D'autres diront on ne peut aider et donc aimer toute le Terre entière, tu ne peux pas porter la misére du monde sur ton dos....Donc il faut vite devenir pro pour etre capable de prendre toutes les demandes qui arrivent sans faire de discrimination , mais surtout en sachant porter un diagnostic pour résoudre ensuite.

Je suis encore dans ce métier, mais je crois simplement que je lui ressemble

à une autre jour

Evelyne Lanfranchi Monleau

 

3 janvier 2015

Barbara citation

 

barbara

La psychanalyse ne peut rien pour les Hommes :

 pour remonter dans leur enfance, il faudrait qu'ils en soient sortis

23 février 2014

deux vraies amies...

19 décembre 2010

LES CRISTAUX DE NAICA

11 décembre 2010

à ma petite mére

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Ode au courage de la souffrance

le cancer ne devrait toucher que les personnes odieuses et nuisibles, les prédateurs qui courent l'univers en humilant et  dépeçant l'espèce humaine, il y a de quoi faire pour les carcimones péritonéaux, les mélanomes et autres myélomes qui frappent à l'aveugle les trés jeunes ou les trés douces. Au lieu de penser à la peine capitale, une petite injection de cellules malignes cela suffirait à faire gouter la souffrance à celui qui a donné la mort délibérement, en pleine possesion de ses facultés...

J'ai honte de ce que je suis entrain d'écrire, mais cela fait tellement mal qu'un être aimé souffre indéfiniment pour tuer le cancer qui l'habite avec du taxo carbo platine en intraveineuse ou autres substance toxiques pour les cellules neuves et ces jolis crânes tout roses d'avoir surchauffés lentement mais sûrement cachés sous des jolis foulards bariolés et casquettes canailles. Certains ont trouvé perruque à leur goût, un peu de travers et avec une couleur presque fluo. " je la prendrai rousse, cela plaira à ton père", dit'elle du haut de ses 82 ans et de ses 1m44 et en pouffant de rire et j'ai ri aussi, en plein au milieu de la tourmente!

Vous êtes merveilleux vous les soignants de ces drôles d'hopitaux que sont ces centres ambulatoires d'oncologie. Il y a là une fratenité et un humanité qui finalement ne donne plus envie d'en sortir, car dehors ce n'est pas vraiment pas pareil.

à bientôt

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